Comment réduire les émissions associées à la consommation urbaine

New step-by-step guide for tracking consumption emissions


1st novembre 2023
La majorité des plans d’action climatique urbains sont axés sur les émissions de GES provenant de sources comme le chauffage des bâtiments, le carburant des voitures et les déchets en décomposition produits dans les limites d’une ville. Toutefois, les émissions attribuables à d’autres activités quotidiennes comme les repas au restaurant, les déplacements en avion, l’achat d’un nouveau téléphone cellulaire et la construction de nouveaux bâtiments ont également leur part à jouer dans la crise climatique.
Guide
Réduction des émissions liées à la consommation : Les indicateurs sont des outils d’action
Ce rapport traite spécifiquement de l’approvisionnement de données sur la consommation urbaine et des indicateurs de données exploitables (Actionable Data Indicators; ADI), qui permettraient aux villes de planifier et d’évaluer les mesures destinées à réduire les émissions associées à la consommation. Il présente l’introduction des AID en quatre grandes étapes et comprend un échantillon d’indicateurs possibles en guise d’inspiration. Le rapport s’inspire études sur les ADI à Londres et à New York, mais sera utile pour toutes les villes cherchant à réduire leurs émissions liées à la consommation urbaine élevée.
Il est disponible en anglais, en espagnol, en français, en portugais et en mandarin.
Équipe de projet
Ben Gould, Kristin Chang,
Lena Kilian, Kayla Rakes, Carol Fraser, Klaus Bundgaard,
Siobhán Foley
Année
2023
Édition
C40
Plus de 100 indicateurs pour suivre l’évolution de la consommation
La majorité des plans d’action climatique urbains sont axés sur les émissions de GES provenant de sources comme le chauffage des bâtiments, le carburant des voitures et les déchets en décomposition produits dans les limites d’une ville. Toutefois, les émissions attribuables à d’autres activités quotidiennes comme les repas au restaurant, les déplacements en avion, l’achat d’un nouveau téléphone cellulaire et la construction de nouveaux bâtiments ont également leur part à jouer dans la crise climatique.
Les émissions associées à la consommation – comprises dans des biens produits ailleurs ou créés dans le cadre d’activités se déroulant à plusieurs emplacements – sont exclues de nombreux plans d’action climatique puisqu’il est difficile pour les villes d’en faire le suivi et de les contrôler.
Plusieurs municipalités ne pensent pas être en mesure de suivre ou de contrôler ces émissions, mais des villes comme New York, Londres et Copenhague y arrivent, donc d’autres aussi peuvent le faire!
Les émissions liées aux activités quotidiennes aggravent aussi la crise climatique.
Les villes peuvent contribuer au contrôle des émissions de consommation.
Dans le cadre d’un projet pour C40 Cities, SSG s’est joint à un groupe de consultants et de chercheurs mené par EcoDataLab afin de définir les indicateurs de données aidant les villes du monde à élaborer des politiques de réduction des émissions associées à la consommation urbaine. L’équipe a identifié plus de 100 indicateurs de données permettant de mesurer et de suivre les différents aspects de la consommation, comme les dépenses par carte de crédit et les immatriculations de véhicules.
Le rapport final présente les quatre étapes de l’utilisation des indicateurs de données exploitables afin de réduire les GES associés à la consommation urbaine.
Quatre grandes étapes
Cibler. Quel est le plus grand moteur d’activité de la ville? Une capitale de la mode peut se concentrer sur la réduction des émissions de l’industrie du vêtement, alors qu’une destination touristique pourrait vouloir couper dans les émissions de ses visiteuses et visiteurs. Sinon, une ville en croissance rapide peut concentrer ses efforts sur les émissions des matériaux de construction utilisés. Par exemple, Vancouver cherche à réduire de 40 % le carbone intrinsèque de sa construction d’ici 2030. Sinon, les villes peuvent se pencher sur des secteurs avec une réputation de grands émetteurs, comme l’agriculture et l’énergie consommée par des bâtiments inefficaces.
1. Cibler
2. Faire le suivi
Faire le suivi. Identifier les indicateurs et les sources de données. La réduction des émissions et le suivi du progrès obligent une collaboration avec des partenaires internes (comme différents services et des équipes de communication) et externes (comme des associations du secteur, le milieu universitaire, d’autres ordres de gouvernement et des fournisseurs de données). La ville et ses partenaires s’allient pour identifier les lacunes de connaissances et savoir où recueillir des données afin de mieux comprendre le problème.
Agir. Utiliser les indicateurs comme guide pour établir des cibles et définir des mesures. Les villes peuvent consulter les données actuelles et lier certaines mesures à des objectifs précis. Par exemple, les données sur le nombre de voitures immatriculées par personne pourraient servir à suivre le progrès de la réduction de la dépendance automobile. Lorsqu’aucune donnée n’est disponible, les villes peuvent élaborer des plans de collecte pour faire leur propre suivi.
3. Agir
4. Produire un rapport
Produire un rapport. Utiliser des données de référence et des cibles pour suivre l’évolution. En connaissant le point de départ – ou le point de référence – et en établissant un objectif d’amélioration, les villes arrivent à surveiller leurs progrès, à apprendre et à s’ajuster. Le guide recommande de prendre des mesures dans au moins deux catégories de consommation, d’avoir plusieurs indicateurs pour chaque catégorie, et d’intégrer ceux-ci aux priorités de la ville, à son suivi, à son évaluation, à ses rapports et à son système d’apprentissage.
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